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Ben fais comme chez toi hein

22 octobre 2013

drowning

Parfois, comme hier soir, je me sens mal sans pouvoir identifier précisément ce qui ne va pas, je me sens juste seule, j'ai besoin de me sentir reconfortée, ce qui ne m'est pas arrivé depuis longtemps parce que je n'ai plus personne pour le faire. Mes amies sont non seulement en nombre réduit mais aussi à géographie mouvante, mon père n'a envie de me voir que par principe ou par interet, ma soeur m'a simplement laissé revenir dans sa vie, et toi, c'est encore autre chose.

Notre relation est spéciale, pas comme les autres, en bien comme en mal: j'aimerais pouvoir te parler de ce qui me tracasse, de ce qui me rend triste, sans craindre de n'entendre que des "huhum" et de "ah", puis rien ou pire, que tu changes de sujet, que tu essaies de me reconforter comme MOI j'en ai besoin, pas comme TU veux.

J'aimerais être quelqu'un d'autre, pour toi, parce que je me sens tellement mal de ne aps être comme tu aimerais, forte, posée, calme et droite, je suis une gamine qui se tortur les méninges et qui n'a personne a qui se confier, je n'ose pas appeler un psy parce que je me sens con d'appeler pour prendre rendez-vous pour parler de mes états d'âme, je n'ose pas chercher un nouveau taf parce que j'ai mpeur de regarder mon cv, parce que je ne suis aps fière de moi, parce que je me sens trop faible pour reprendre les choses en main, parce que seule je ne suis pas si bonne.

Quand je vois ces autres couples qui ont une vie, une relation de couple "normale" ca me rend un peu jalouse, je les vois pleins d'attentions l'un envers l'autre, de pensées, ayant de leurs amis communs, allant a des soirées ensemble, se motivant l'un et l'autre pour des sorties, je me demande comment ca peut etre.

Je suis dépassée, je ne sais plus quoi faire, par où rattrapper tout ça, je nage, j'ai un peu perdu le gout de me battre, j'ai l'impression de sombrer....

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18 septembre 2013

(wo)man down

Hier soir je reflechissais a ce qui pourrait me rendre heureuse, enfin plus heureuse en fait.

Et j'ai eu peur parce que c'etait bien plus dur que prévu. Moi qui me sent en permanence instaisfaite et qui cogite souvent sur ce qui ne va pas, je me retrouve incapable d'envisager une solution, a peine une hypohèse sur ce qui me ferait aller mieux, être plus courageuse, plus heureuse, plus a l'aise.

Bon, je n'en suis pas non plus au point de non-retour, a me dire qu'en fait plus rien ne me fait envie et que la vie ne vaut plus trop la peine de continuer, mais j'ai du mal a comprendre pourquoi je me sens mal aussi souvent, alors qu'il n'y a rien de catastrophiquement grave qui ne se passe autour de moi.

J'aimerais me sentir a l'aise dans ce monde, dans cette société, avoir l'impression de savoir où est ma place, à qui ou quoi est-ce que je peux m'estimer necessaire.

J'aimerais avoir un talent pour quelque chose en particulier,et non plus simplement me debrouiller dans plein de domaines.

J'aimerais être de ces filles qui assument ce coté girly comme étant une part de leur personnalité, parce que moi j'ai beaucoup de mal a accepter le mien.

J'aimerais être chouchoutée comme ces filles, celles qu'on emmène bêtement au restaurant, a qui on fait des massages spontanément, a qui on tient la main , qu'on enlace et qu'on embrasse dans la rue, comme ça, pour lui faire plaisir.

J'aimerais avoir la force d'arrêter de fumer, de me mettre au sport, d'appeler ma mémé toutes les semaines, d'apprendre l'espagnol un peu, de chercher un taf, une formation.

J'aimerais que ma determination du matin soit encore intacte l'après-midi, qu'elle ne parte pas en fumée dès que je pose les fesses sur le canapé.

J'aimerais arrêter de pleurer tous les jours.

 

6 août 2013

Blowing in the wind

Quel desert ici, c'est pas l'envie qui manque mais des crises (trop) fréquentes de flemingite aigue, couplée avec une non-envie d'allumer le portable...et vu que depuis 1 mois j'etais seule a bord au taf, j'ai pas eu un minute pour blogguer depuis le taf...non mais allo quoi ! T'es au taf et tu fais pas de pause quoi ?!

Nan, depuis que j'ai arrêté de fumer (au taf), je fais plein de micro pauses pendant que je taffe...tu remarques le concept de fouine, faire des pauses tout en travaillant... la génération Y que ça s'appelle, genre on est connectés tout le temps, même quand on bosse..SURTOUT quand on bosse...

Anybref, ma vie n'est hélas pas assez palpitante pour t'en pondre un extrait tous les jours, dans ma tête ca carbure mais va savoir, l'injection ne se fait pas, court-circuit, bref,  la sortie c'est compliqué, si sortie il y a.

Et puis en ce moment j'ai quelques préoccupations majeures a gérer, par exemple trouver le moyen d'expliquer poliment, mais surtout de faire comprendre a mon collègue Totoro qu'en France il est plus poli de se moucher que de ravaler bruyamment l'huitre chaude coincée entre sa gorge et son nez. Plus facile a dire qu'a faire, surtout que la juste mesure n'est pas mon fort, et que j'aimerais éviter que ca se finisse en humiliation publique.

Oui parce qu'en général, quand je garde UN PEU trop en moi, ca eclate d'un coup sans prévenir, et violent en plus. Un exemple ? El Chouchou ayant une sainte horreur (= s'en fout) de rincer la douche après utilisation, je prends sur moi et je le fais a sa place, même si je lui ai répété 15milliards de fois (au bas mots), mais il y a un moment où ca va peter, je vais te faire une bonne grosse boule d'autres trucs dans le genre et KAME HAME HAAAAAAAAAA

Donc bref voila quoi, pendant que pour certains les missions consistent a laver des voitures en bikini, moi je dois eduquer un adulte asiatique, cool.

19 juin 2013

Keep control

Je ne sais pas trop ce qui m'arrive, mais je ne controle plus rien, les piques pleuvent, les gifles tombent et chacune d'elle, aussi petite soit-elle, me ronge de plus en plus.

Pourquoi? Comment est-ce que je faisais avant, pour ne pas broncher, à peine ralentir et continuer l'air de rien?

Je n'ai plus aucun controle, ou si peu, je ne sais plus à quoi, à qui me retenir.

Il ne tient qu'à moi de changer tout ça, mais le cercle est vicieux: comment reprendre le controle quand la prise de controle est le principal obstacle à franchir?

Il ne tient qu'à moi de m'accrocher aux récifs, à condition de les voir.

Et si j'etais en pleine mer?

Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, je ne sais même pas comment je suis.

Chaque remous me fait l'effet d'un tsunami, alors que l'éclat du soleil ne me parvient qu'en petits rais.

Et pourtant, je ne sais pas comment me mettre à l'abri, ni comment casser cette obscurité permanente, je ne veux pas couler mais pour l'instant, je fais du sur-place, laborieusement, je reste à la surface, je ne veux pas couler, j'ai survécu à quelques ecueils, hors de question de baisser les bras maintenant.

13 mai 2013

Alone I break

un billet matinal, histoire de rentabiliser mon manque de sommeil (faut pas gacher hein)

Reveil en sueurs a 4h, lever en pleurs a 4h15, billet en humeur a 5h30, normal.

Ce qui m'a reveillé ? Pas Rires et chansons, c'est sur.

Non plutot larmes et angoisse, histoire de rester dans le thème.

Ce qui m'angoisse?

A peu près tout ce dont je suis consciente et que je ne maitrise pas: presque toute ma vie.

Je rentre le soir après une journée dans ce taf de merde dont je n'ose pas me depetrer, je fume un joint pour me debarrasser de cette impression de n'avoir rien fait d'autre qu'une tache repetitive, je prefere faire comme si je faisais vraiment un metier interessant et respecté mais au fond jamais je n'oublie que mes années d'études ne m'ont pour l'instant menée a pas grand chose, parce que je n'ai jamais vraiment bien su ce dont j'avais envie, ce que je voulais faire, alors je regarde autour de moi comme j'ai toujours fait, comme mes parents ont surement toujours fait sans etre capables d'arriver au même resultat que ceux-la même qu'ils regardaient, sans comprendre ce qui leur manquait.

J'envie mes camarades de promo qui sont maintenant responsables communication de ci ou acheteurs internationaux de ca, parce qu'ils font quelque chose qui leur plait assez pour leur donner envie d'en fair eleur metier, de se battre pour y arriver.

Moi je reste là a fumer des joints, à oublier tout et n'importe quoi, a pleurer le matin sur mon taf de merde, a faire des jolis dossiers dans ma boite mail pour y mettre les offres de taf mais sans les regarder de la semaine, a me fixer des objectifs que je ne tiens jamais, par manque de motivation en général.

Ma vie sociale s'est considérablement réduite, la copine qui vient seule ca va un temps mais au bout d'un moment ca devient pas pratique, ca encombre alors on écrème, et puis aller boire des coups ca grève le budget donc on invite a la maison, donc ça fait plus loin alors on a moins la motivation pour se voir entre copines, et comme je suis défoncée tous les soirs, hors de question de les appeler.

Ma famille ne fait pas mieux, je n'ai aucune envie d'appeler ma grand-mère pour prendre des nouvelles parce qu'elle se fout plutot de mon bien-être alors moi aussi je vais jouer au jeu du "celle qui n'appelle pas est une ingrateé et on verra bien, mon père veut juste sauver les apparences et ne se préoccuppe de moi que pour avoir quelque chose a dire a ses amis dont les enfants ont réussi/eu une éducation equilibrée/une relation normale avec leurs parents, et ma soeur n'a pas hésité a me mettre un coup dans la tronche au 1er ecart.

Je n'ai plus la motivation pour rien, même faire l'amour devient source d'angoisse, bombardée d'hormones et de stress ma libido n'est plus la même, ça me rend triste et je ne veux pas qu'il croit que je n'aime plus ça, mais je refuse de me forcer.

Plus je regarder autour de moi, plus j'ai peur de ne jamais décoller, je ne sais plus où chercher le soutien qui me manque, je n'ose même pas en parler a mes amis ou ma famillle, comment affronter ces regards, ces pensées sur mon parcours peu brillant a mes yeux ?

Aucune idée

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18 avril 2013

Nobody's listening

 

En ce moment, une de mes grandes préoccupations se situe dans mon string: calme-wat, c'est rapport a mon desir de ne pas enfanter avant quelques temps.

En ce moment (et depuis mes 16ans, Roaccutane-style) je suis sous pilule, mais à force de faits divers à base de ruptures d'anévrismes et autres pathollogies graves qui lui seraient imputées, de discussions entre meufs et de tabagisme aleatoire, je commence à me dire qu'il faut que j'arrête.

Pour ça, il y a pléthores de solutions, mais bon, toutes ne font pas franchement envie, et puis si tu veux juste ne plus te retrouver aliénée aux hormones, d'un coup la liste se réduit à :

- préservatif masculin, qui te coupe bien toute l'ambiance

- préservatif féminin, que tu dois "inserer" (aka te l'enfoncer toi même in ze teucha, n'ayons pas peur de le dire) qui implique donc de préparer le moment où tu vas faire du sexe, trop glam.

- l'anneau vaginal, le diaphragme et la cape cervicale: qui sont dans la même veine que la capote pour meuf (donc même fonctionnement hein)

- les spermicides, qualifiés de "dépanage" et dont l'efficacité est aléatoire (tu connais quelqu'un qui en utilise toi?)

- et enfin, le sterilet en cuivre, qu'on te pose et que tu retires quand tu veux...

Mais quel choix cornélien!

Je suis donc partie en croisade au nom de mon droit personnel a la contraception, et autant dire que je vais devoir m'accrocher.

Mon gynéco, aussi sympa soit-il, est ferme: pas de sterilet sur une nullipare, stadire que n'ayant pas déja mis bas une seule fois dans ma vie, je n'ai pas le DROIT de continuer dans cette voie. Et comme par hasard, il ne m'a pas donné de contacts...

J'ai donc démarché les 2 gynécos de ma ville, même réponse: t'es trop petite pour savoir ce qui est bon pour toi, pas de sterilet et pi c'est tout.

Est ensuite venu le temps de se retourner vers les sage-femmes (attention, j'ai appris a cette occasion qu'elles pouvaient le faire aussi, je n'ai pas refusé de m'adresser à elles en 1er): dans l'ensemble, elles ne sont pas contre mais ... pas équipées.

En revanche, toutes ont essayé de m'aider, m'ont conseillé les PMI (dommage, j'ai des papiers en règle, je ne suis pas prioritaire), des contacts dont elles ont entendu parler, une m'a même rappelée pour me donner le nom d'une gynéco qui en avait posé sur une des ses amies nullipare...mais cette gynéco ne prend aucune nouvelle patiente...

Resultat, je fais la roumaine de la contraception, mais chiant parce que pas envie de me tourner vers n'importe qui, on confie pas son intimité comme ça au premier ou a la première venu(e).

J'ai même demandé a une copine medecin, qui m'a orientée vers sa gynéco (bouh pas bien, je sais, mais pas le choix) mais sans etre sure de ses capacités (et sa volonté) a le faire...

Bienvenue en France, le pays où il est plus facile de trouver du shit que de se faire poser un sterilet...

4 mars 2013

In too deep

En ce moment j'ai l'impression de nager dans une mer sans fin, et d'y boire la tasse assez régulièrement.

Un geste, une parole, rien ne va, rien n'est simple, et tout semble avoir des conséquences auxquelles je n'aurais jamais pensé.

Mais c'est trop tard.

Pas un jour sans que je ne me demande où j'ai merdé, pourquoi je suis aussi bête, pourquoi je n'ai pas réagi sur tel sujet, pourquoi j'ai laissé couler, pourquoi je suis comme ça, pourquoi je ne peux pas changer ?

Encore une fois, c'est trop tard, je ne peux que ruminer, encore et encore.

Et ça interesse qui tout ça ?

Personne, sauf moi.

Je n'aime pas dire que ça ne va pas, en partie par pudeur mais aussi parce que je ne sais plus à qui m'adresser.

Et puis je dirais quoi, hein ? Que je pleure regulièrement, comme ça, parce que je pense à ce qui ne va pas dans ma vie, et que j'ai tendance à oublier et sous-estimer tout ce qui va bien ? Que je me sens de plus en plus seule ? Que j'ai besoin d'un soutien, quelqu'un qui me fasse sentir souvent que je peux y arriver, que je ne dois pas m'inquieter, que je suis loin de celle que je pense être, ou en train de devenir ? Que mes repères avaient éclaté bien avant que je ne m'en rende compte ? Que je n'en ai plus vraiment ? Que quand je suis au taf, je n'ai qu'une envie c'est rentrer chez moi pour pouvoir ruminer en silence et pleurer dès que j'en ai envie sans avoir besoin de me cacher au chiottes ni de planquer mes yeux rouges sous ma frange?

Qui ça interesse tout ça?

Personne.

Sauf moi.

 

1 mars 2013

Siffler en travaillant

Dans ma boîte, on met un point d’honneur à nous faire nous sentir importants, responsables et fiables.

Mise en situation ?

Vendredi 1er Mars, 9.13, Chef-san nous annonce que lundi, Allo-san viendra en direct de l'autre bout de la planète dans nos locaux pour travailler sur nos ordinateurs : Allo-san est sympa, il parle anglais comme un collégien de 4e  (à qui on a imposé, en plus, d’utiliser des termes technique) mais on arrive à se comprendre, jusqu’ici tout va bien.

Sauf que.

Sauf que sans mon ordinateur, je peux faire une grosse croix sur ma journée de taf, je n’ai accès ni à mes mails, ni à mes documents, ni au logiciel dont on se sert TOUT LE TEMPS.

Et je fais what pendant que l’autre me squatte tous les outils de taf simultanément ?

C’est un peu ce que j’ai aboyé demandé à Chef-san, qui m’a dit avec un aplomb tout sauf naturel « Aie djusteu riciveuded do mail dis morning so aie donte no », que je peux comprendre grâce à mon super traducteur ninja par «Laissez la police faire son travail, dès que nous aurons de plus amples informations, croyez que vous en serez les premiers informés »...

T’INQUIETES !

 En vrai ça veut dire « j’en sais rien, on vient juste de me prévenir » et j’y crois pas une seconde, voilà ce que ça veut dire !

On nous prend pour des buses : on a déjà reçu 3 mails nous disant que oulala, en 2012 les actionnaires se sont bien moins gavés que les années d’avant, spa bon ça, pour pallier a ces pertes on va cost-cuter au max, fini les managers qui servent à rien et les dépenses inconsidérées !

Sauf que.

Sauf que déjà, si l’arrivée d’Allo-san n’était pas prévue depuis longtemps, ça aurait couté un bras de le faire venir sur un coup de tête, vu qu’il habite et travaille à L’AUTRE BOUT DE LA PLANETE.

Ensuite, si on est en cost-cutting max, comment se fait-il donc qu’a son dernier passage à Paris, il y a 4 jours, BossEurope-san se soit fait balader 24h en limo, aie pété dans les draps du Novotel Tour Eiffel et qu’avec son équipée sauvage ils soient allés déjeuner chez Lenôtre ?

Réponse : rien on nous prend pour des buses, c'est tout.

Enfin bon, j’ai bien compris, en fait ma boite est spécialisée dans la grosse carotte, aussi bien celle qu’on te tend pour te faire avancer (en sachant très bien que T’INQUIETES cousine) que celle qu’on essaie de te placer bien loin, aussi loin que possible...

Il faut que ça change, il faut que je me casse, mais avec un emprunt sur le dos et une maison a moitié finie, c'est pas encore maintenant que je leur dirai d'aller bien se faire biiiiiiiiiiiiiiiiip ces biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiips de mes biiiiiiiiiiiiiiiiiiips

Allez, bisous

8 février 2013

Die hard

Je ne me souviens pas comment, mais j'en suis arrivée a voir les photos des derniers instants d'une princesse ultra connue.

Je ne sais pas ce qui m'a poussée à chercher ces photos, parce qu'en les voyant j'ai ressenti une immense tristesse, une impression de silence et de solitude.

Qu'est-ce qui m'attire vers ce genre d'histoires, de photos ? Pourquoi, l'autre jour, j'ai veillé tard pour suivre jusqu'au bout l'enquête sur une jeune fille retrouvée étranglée et le visage laminé, en esperant presque, au fond de moi, en voir des photos ?

Je ne sais pas exactement, et c'est assez angoissant.
Peut-etre un lien avec mon passif, un rapport à la mort que j'ai développé à ma façon.

Je m'imagine souvent le déroulement des événements: comment est-ce que ça s'est passé ? Est-ce qu'elle était seule ? Qui a été sur place en 1er? Qui l'a vue ? Qu'est-ce qu'on ressent ? Est-ce qu'on garde cette image dans la tête ?

Ca n'a rien de comparable, mais Charlie est partie, sous mes pleurs, sur la table du veterinaire, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir coupable, de la laisser seule dans cette épreuve, parce que c'est ce qui se passe: on meurt seul, sans personne pour nous accompagner jusqu'au bout, pour décrire ce qui se passe quand on rend son dernier souffle, a quoi on pense et comment on se sent.

Je me demande souvent si j'aurais eu le courage d'aller la voir, mais pas a l'age que j'avais.

Pourtant j'aurai aimé la voir une dernière fois. Mais pas comme ça.

Ca a été comme une rupture contre laquelle il n'y avait plus aucun espoir, plus aucune possibilité.

L'impression d'avoir le souffle coupé parce que qu'elle avait sa place dans l'air que je respirais, et que son départ en a modifié l'equilibre.

Le pire sentiment d'impuissance que j'ai pu ressentir, parce qu'elle m'a été arrachée sans conditions.

Voila pourquoi j'ai peur parfois, quand tu es dehors, en moto.

Parce que je sais.

 

 

 

1 février 2013

Friend with benefit

Juste pour dire que ma meilleure amie ne l'est pas pour rien: elle m'envoie des dessins de lion et de hibou, elle cuisine de la queue de boeuf et ce matin, le 1er mail que j'ai lu venait d'elle

 

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Ben fais comme chez toi hein
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